NothingToDeclare

Les étonnements naïfs d'une vie quotidienne

Tuesday, September 30, 2008

Déraison d'Etat

Une dépêche AFP vient de me mettre hors de moi.

Plusieurs étapes à cet énervement: premièrement, doit-il se retrouver dans tous les journaux nationaux, dans leur édition quotidienne parmis les grands titres, que le premier ministre dans son avion en a croisé un autre ? Quel intérêt celà peut-il avoir ? Sachant que pendant ce temps-là des banques sont en faillite aux quatre coins de l'Europe et des Etats-Unis, on a bien d'autre chose à s'occuper que de ça.

Et puis "rebondissement", cette fameuse dépêche AFP.
Le pilote qui naviguait à un kilomètre d'un terrain militaire, qui n'avait pas été vu par les contrôleurs militaires sur leurs radars, qui a été aperçu "à 60 mètres" (je suis étonné qu'on ai pas la distance avec trois chiffres derrière la virgule) au dernier moment par le pilote de l'avion utilisé par le premier ministre est maintenant en garde à vue. On l'a pas vu arriver, mais on l'a bien vu partir ce petit cessna, on a dès le lendemain matin arrêté son pilote, pas de problème pour le retrouver cette fois.

Alors en résumé, voici les disfonctionnements notoires et consternants auxquels on a assisté:
- Un avion vole à un kilomètre d'un terrain militaire, dans l'axe des pistes et aucun personnel au sol ne le voit, il y a disfonctionnement majeur de la part de l'armée de l'air.
- Si ce petit avion avait été vu au sol sur les radars (on peut l'espérer, ou alors l'armée est vraiment sans matériel si elle ne peut pas détecter un avion en l'air à un kilomètre), il y a encore disfonctionnement majeur.
- Si le pilote de l'avion du premier ministre ne voit, alors qu'il est semble-t-il en final, donc à un moment d'attention majeur lors d'un vol, qu'un avion est dans son chemin arrivé à 60m avant une collision, c'est une faute d'innatention grave.
- Si mes souvenirs sont bons, la priorité est au plus lent (par ordre de priorité: mongolfière, planneur, gyrocoptère, ULM, monomoteur; on peut penser que bi-réacteur passe derrière).
- Si le pilote du petit avion s'est paumé, c'est con. Il va lui falloir expliquer que lorsqu'on est perdu, on ne choisit pas de se perdre où on veut. S'il était dans un couloir interdit, c'est bien la première fois que j'entends que ça doit se solder par une garde à vue.

Je récapitule: nous avons un disfonctionnement de l'armée de l'air, un pilote de premier ministre qui ne regarde pas dehors lors d'une approche; ce qui conduit, à l'action logique suivante: le pilote du petit avion est en garde à vue.

La prochaine fois que vous traversez la rue à côté d'un terrain militaire (Paris en a quelques uns, mais oui), si vous êtes civil, faites attention à ne pas traverser devant la voiture du premier ministre: vous finiriez en garde à vue.

Tuesday, September 23, 2008

Mais j'en fais ce que j'en veux !

Pour une raison dûe à un constructeur qui me refourgue ça "obligatoirement", j'ai un windows XP sur mon portable. Toujours pratique avec ces logiciels qui s'obstinnent à n'utiliser qu'un kit de développement attaché à une seule plateforme.

Le fameux windows était donc lancé, pour faire tourner une application microsoft dont j'avais besoin, et une mise à jour s'installe. Merci l'adsl, j'ai pas remarqué le téléchargement d'au moins plusieurs dizaines de Mega octets effectués.

Là, gentillement le système d'exploitation me propose ou de redémarrer la machine maintenant, ou de la redémarrer plus tard. Genre, bha si la machine tourne, c'est que j'en ai besoin, abrutis, sinon je l'aurais déjà éteinte. Je coche, sans insulter oralement le système d'exploitation "on verra ça plus tard".

Et tous les quart d'heure, on me demande si j'ai pas changé d'avis. Ils oublient le bouton "non, j'ai pas changé d'avis, pas la peine d'insister, ça va pas le faire, non vraiment, il est partis par là". Boite de message qui s'incruste bien sur au-dessus de toutes les fenêtres, histoire que si vraiment j'avais démarré ce système d'exploitation sans vraiment savoir quoi faire ça me distrairait.

Et puis "Votre ordinateur redémarrera dans 5 minutes". Comment ça ? Non je veux pas. Comment ça je peux pas vouloir ? He bien non, pas de bouton "T'es bien gentil, mais tu t'occuperas de faire ta toilette plus tard". Que pouic. Nada.

Donc je résume. Je suis sur mon ordinateur. Je souhaite utiliser mon ordinateur. Microsoft me dit "non, c'est moi qui décide quand tu utilises ou pas ton ordinateur".
En bref rappel déjà effectué, c'est _mon_ ordinateur, et j'ai acheté _ma_ licence d'utilisation. Ce qui, semble-t-il devrait me permettre d'utiliser cet ordinateur et ce système d'exploitation comme bon me chante.
He bien non. Et ça ne dérange personne.

Et vous diriez quoi si votre voiture refusait d'aller au garage quand elle le souhaite ? Ou que vous ne pouviez plus rentrer dans votre logement parce que le logement se dit qu'il a besoin de refaire sa peinture ?

Monday, September 22, 2008

Spectacle, monde, 911

Il y a peu de temps, un comique s'est fait vertement tancer au sujet de ses déclaration au sujet du 11 septembre 2001: pas d'avion crashé dans le pentagone, etc.

Comme toujours, son opinion a été jugée comme totalement délirante par l'ensemble des médias, on était à deux doigts, si ce n'était pas un ami du président, d'avoir un projet de loi rendant la remise en question de la version officielle des évènements au même niveau que le dénis de l'holocauste.

Après quelques questionnements, même si une confirmation plus solide que celle que j'ai pour l'instant serait nécessaire pour l'affirmer en toute quiétude, ce qu'à exprimé ce comique est un point de vue très partagé dans le milieu du spectacle (milieu du spectacle au sens large, journalistes semble-t-il exclus). Pas seulement des points de vue de pays arabes férocement anti-américains.

Alors, qu'en penser ? Je vous laisse méditer sur ce fameux milieu du spectacle.


Pour continuer sur le sujet, et parler cette fois de mon point de vue, j'ai visionné plusieurs fois la vidéo rendue public avec grand éclat, sensée démontrer une fois pour toute qu'un avion s'était crashé sur le pentagone.
On voit rien passer sur la vidéo. Pas plus un avion qu'un missile.
Par les deux camps, j'ai le profond sentiment d'être pris pour un imbécile.

Pour un regard différent, complémentaire aux théories officielles, ce documentaire de CBC semble remettre en lumière des points probablement cruciaux: guerre de chefs du renseignement, suivie de totale confusion lors des évènements, et rattrapage propagandiste.
Un de mes adages est de ne jamais sous-estimer la connerie des gens, et il semblerait tout à fait s'appliquer à ce cas.

Wednesday, September 17, 2008

Got Comb ?

Par hasard ce soir je suis tombé sur une photo qu'on ne voit plus tellement de nos jours (quoique), la coiffure affro d'une fois et demi la taille du visage, dans laquelle est plantée un peigne.

Avec toutes ces histoires de mode, de vieux trucs, on se dit, ho bha, c'était la mode à l'époque, voila, maintenant, c'est trop kitsch.

Sauf que c'est pas vraiment entièrement un kitsch.
Le test du peigne qui tient dans les cheveux, c'était une manière très simple de faire la différence entre un blanc et un noir aux US. Les relants de ségrégation sont bien là, très présents; et la rage de ceux qui ne souhaitent pas la subir aussi.
Chez les "African American", le peigne tient tout seul (bon, dans une coiffure affro, faut dire que ça aide aussi), chez le blanc tout gominé ça tient pas. C'était la théorie en vogue.

Même pas besoin de consulter EDVIGE pour ça. Comme quoi, pour le système D (comme Discrimination), on a de la concurrence.