Titre de propriété

Dans les opérations qu'il convient d'avoir effectué à mon age, je me suis engagé dans l'achat d'un logement.

Le notaire étant un peu pointilleux, j'ai eu l'opportunité de lire le document établissant la copropriété.

Bon, une cinquantaine de pages en language ampoulé pour ne pas dire grand chose, mais il faut bien que chacun donne de la valeur à son "travail".
Ridicule et presque distrayant.

Et puis le détail concernant le terrain sur lequel l'immeuble a été construit. Deux terrains.

Un des deux appartenait à un couple d'émigrés hongrois.
Madame est décédée à Drancy, il a été établis en 1950 que Monsieur est décédé à Auschwitz.

L'Histoire sait se rappeler de manière très innatendue.

Ordure !

Je me fais assez souvent insulter dans le métro (ok, c'est pas une performance notable), lorsque je n'aide pas les femmes demandant de l'aide pour trimbaler dans les escaliers leur poussettes.

Comment ça vous ne voulez pas m'aider à trimbaler ma poussette contenant mon gamin de 5 ans et les courses de la semaine pour franchir ces marches qui sont apparues dans le métro la nuit dernière ?

Bha non.

Quand t'as un gamin en age de marcher, une poussette remplie de courses et que tu fais semblant de découvrir qu'il y a des marches dans le métro, bha non.

La connerie est surement un handicap.
Je préfère lutter contre la porte coincée pour la nana en fauteuil roulant au boulot qui essaye de sortir.

Et pour faire suite dans l'évidence

Si vous souhaitez avoir 1 milliard dans votre poche, il suffit que chaque français vous ait donné 15 euros.

Ou un euro sur quinze ans.

Ca semble simple non ?

L'argent, y'en a, chez les patrons !

J'aime beaucoup cette phrase.

Prenons un héritage d'une grande patronne française dont nous entendons parler régulièrement dernièrement, que nous arrondirons à 1 milliard.

Redonnons sa fortune à tous les français.

Divisons donc 1 milliard par 66 millions.

Ca fait 15 euros par personne.

"Dans la vie, on ne regrette que ce que l'on n'a pas fait"

Trouvé cette phrase ce soir dans un coin du net.

Pour écrire ça, et probablement le penser, faut vraiment avoir eu beaucoup de chance dans la vie.

Ou alors, plus probablement, pas en avoir fait grand chose et regarder statiquement son déroulement, comme à la télé.