Bête comme une image
A mes heures perdues, quand le peu de soleil qui arrive jusqu'à ma fenêtre le permet, je me mets, très épisodiquement à peindre. Le but est de commettre des illustrations décoratives version art Ikéa pour les masses, et à chaque fois ça ne tombe pas dans les bons critères.
Cet été, puisqu'il faut bien avouer que ça date de cette période, je me suis mis à peindre un tableau tout simple: fond noir, des barres rouges au milieu, et en bas avec une bordure de pâtés de blanc.
Une fois sec et vernis, il a été remplacer le tableau habituellement accroché dans ma chambre.
Le lendemain, je me couche. Dernier regard sur le tableau. Et profond mal à l'aise. Tout s'effacera demain, nécessairement.
Le lendemain, le mal à l'aise commence à clairement être présent, là, à côté de moi; je dois lui proposer un siège, ou il souhaite rester debout ?
Malgré mes dons picturaux totalement inférieurs à la moyenne, j'aurais réussis, avec 5 rectangles rouges, quelques coups de pinceaux blancs sur un tableau de fond noir, à me mettre en danger, sur un simple regard.
La réponse est surement oui. L'arrangement de ces barres rouges, en forme de pyramide qui essait de monter vers le haut, sans vraiment de bases pose surement trop intensément la façon dont j'évolue. Et la façon dont je me ramasse.
Ne jamais trop sous-estimer l'écriture automatique, même si elle est picturale.
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