Un saumon fait le printemps

C'est forcemment avec le plus futile qu'il est le plus simple de constater, ne soyons pas trop incisif, l'harmonie d'opinion de la presse.

Le plus flagrant est lorsqu'on touche aux informations se préoccupant du destin mêlé de l'industrie automobile et de la gente canine, vulgairement nommée rubrique des chiens écrasés. Peu de temps après que la presse française nous parle d'un saumon pêché dans la Seine à la hauteur de Paris, v'la-t-y pas que de l'autre côté du Rhin, on en pêche jusqu'à Bâle, et ça fait tout autant la une.

Voila de l'article de presse que l'on peut qualifier de niveau 2. La rédaction de l'article de presse de niveau 1 consistant à copier/coller les phrases d'une dépêche dans le désordre et en y ajoutant quelques fautes de frappes pour faire plus vrai (si on se sent aventurier, de réunir les trois dépêches AFP/Reuters/AP) pour en faire un "article".
Ici, article de presse de niveau 2, nous avons le journalisme d'investigation à son apogée qui, pour être "plus proche des lecteurs" se lit sa dépêche et essait de trouver pareil phénomène près de son village.

Ca serait simplement ridicule si ce n'était pas la presse, le moyen qu'un citoyen a de s'informer pour former son jugement critique .