De l'usage de la politique à destination de monsieur Michu
Un PDG d'une "major" comme il est convenu de dire répondait ce soir à une journaliste évoquant quelque chose comme "pour acheter un CD, il faut sortir 20 euros".
Le sus-nommé opportunéemment munis d'ergots s'empressas de s'y hisser et de s'esclamer à la tribune : "un Disque, c'est aujourd'hui 12 euros, vous en trouvez à 10 euros pour 4 même", suivis d'une exclamation où un coeur fendu s'épanchait "je ne sais pas où vous allez pour trouver un disque à ce prix, ça n'exite pas".
Et, pour bien enfoncer le clou, il a ajouté quelque chose comme "oui, ça sort aujourd'hui à 12 euros, mais au bout de 6 mois, et au fur et à mesure, vous le trouvez à 10 euros, puis moins, etc".
C'eut été un politique de base, tout le monde aurait rit de son décalage par rapport à la réalité.
Alors oui, peut-être suis-je bizzare (ne confirmez pas cette affirmation, merci), mais les CD qui m'intéressent ne sont pas à moins de 20 euros.
Ensuite, les 4 CD pour 10 euros, ce sont les CD de musique classique que personne ne veut acheter.
Partis sur sa grande lancée, plus rien ne semble l'arrêter, bien en reconaissant que l'artiste ne touchera qu'un euro sur cette somme (sauvez les artistes !), comprenez, 20% de taxes !
On a envie de lui demander s'il veut un demi après cette affirmation café du commerce.
A siroter à la buvette de l'Assemblée Nationale, bien sur.