Tout est bon dans le Teuton ?

Pendant que la France journalistique s'émoit sur les paroles d'un Raoult demandant à faire taire (trop tard, l'article est publié depuis bien des mois, pour en rajouter au ridicule) un prix Goncourt, de l'autre côté du Rhin, on publie des articles de ce genre.

Oui, on ose parler d'un livre écrit par un haut placé d'Ikéa qui met à mal un annonceur. Analyser comment obtenir une jolie histoire de presse, de réussite gentille gentille, de super pour l'environnement et socialement responsable.

Un exemple ? Que nous donne google news France comme résultat au même moment ?

L'Ikea chinois s'implante à Aulnay

IKEA, une histoire nordique

Ikea / Tout sur le chantier

Y'a du bon dans le Teuton.

Jean Sarkozy

Ce garçon a beaucoup fait parler de lui dernièrement.

Comme il faut rire de tout, et comme vous, lecteurs, vous n'êtes pas tout le monde, rions (jaune) ensemble.

Lorsque je travaillais pour un site un peu connu, la presse, quasi-imanquablement, illustrait ses articles par des captures d'écran de la page d'acceuil datant d'au moins deux ans.
Au début, j'ai mis ça sur un certain mauvais esprit journalistique moquant la précédente chartre graphique, mais, avec le temps (quand même, une capture d'écran c'est pas bien compliqué à faire), je me suis demandé ce qui se passait.

Et puis arrive cette histoire Sarkozy fils. Qui a changé de coiffure.
Et que voit-on partout pour illustrer articles et reportages ? Les photos réchauffés. Neuilly est extra-muros, mais tout de même.
Impossible de prendre une photo de lui en au deuxième semèstre 2009 semble-t-il.

Ca ne change pas grand chose quant au contenu de l'article, certes. Mais pour je ne sais quelle raison, apparemment considérée comme farfelue, il ne me viendrait pas à l'idée d'illustrer un article relatant de ce qui est sensé être une actualité brûlante avec des photos datant de plusieurs années. J'imagine que c'est ce qui fait la différence entre un journaliste et un quidam.

Sauvons la presse !
Mais d'elle-même.

La Nausée

Dans la série que je viens de lancer, celle des livres que vous pouvez vous épargnez, je vais traiter ce soir de La Nausée de Sartre.

Première critique sur le style: lisible, comme on l'attend d'un prof de lycée. Où le bas blesse, c'est qu'il tombe dans le travers du débutant qui croit que pour faire comprendre à son lecteur qu'un personnage de ses écrits s'ennuis, il faut ennuyer le lecteur. Et il en fait des tonnes dans ce sens tout au long de La Nausée.

Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, vous remarquerez que dans une comédie, les spectateurs rient rarement en même temps que les acteurs.

Passons maintenant au contenu.
Je n'ai toujours pas réussis à savoir s'il se contente d'enfoncer des portes ouvertes ou s'il a eu une telle influence sur la philosophie française. La deuxième supposition me semble possible, mais assez hasardeuse.

It's the economy, stupid !

Puisque, contrairement à mon engagement premier lors du début de ce blog je ne me contente que de commenter la presse, j'aimerais attirer votre attention sur cet article du Globe & Mail.

Et, pour faire taire les rumeurs, je ne vais pas commenter cet article et vous laisser vous faire votre propre idée à son sujet.

Très mal à la tête

Cet article du Figaro annonce en primeur une nouvelle loi pour plus de justice sociale.

Il faut taxer les revenus, notre président dont la girouette vient de tourner vers l'Est nous l'a dit.

Il faut taxer les indemnités pour accidents du travail. C'est urgent !

Je n'arrive pas à croire ce que je lis. Tout ça mélangé avec un pseudo truc sur le bouclier fiscal, et la prolongation d'une loi Sellier et Madelin.

J'ai perdu pied, je suis où là ? Ils attendent quoi les français ?