Achetez français ! (ma bonne Dame)
Un essai de post économique.
C'est gonflé, oui oui je sais. Il faut être spécialiste pour parler d'Economie (n'hésitons pas sur la majuscule). Et puis moi j'y connais rien.
Trève d'ironie, effectivement, je n'y connais pas grand chose. Mais à écouter ce qui se raconte, ça pousse à se lancer: au moins, en économie, on peut raconter n'importe quoi, ceux qui ramassent n'aiment pas la publicité et ne souhaitent pas communiquer comment ils ont ramassé leur fric.
Alors, avais-je prédis la crise ?
Oui. Je pensais même qu'elle serait arrivée plus tôt. Chercher Mandelbrot et fractales par exemple sur google. Un économiste russe dont je n'arrive jamais à me souvenir du nom nous a décrit ça très bien.
Avais-je prévu une dépression ?
Non. Ha bha je sais rester un peu optimiste quand même.
La crise des subprimes est-elle compliquée ?
Non. Pour avoir vécu aux US il y a dix ans, pour connaître un couple qui avait souscrit à exactement ce qui pose problème aujourd'hui (on commence avec un taux immobilier intéressant, et ensuite on grime à 15%), je ricanerais si ça n'avait pas eu l'impact que nous verront.
Car oui, quelque chose à ne pas oublier: peut-être ne connais-je que des gens bien portants, mais ceux les plus affectés par les subprimes ne sont pas les pauvres: c'est la classe moyenne et supérieur qui s'est fait avoir.
La moyenne, par le discours "vous commencez avec un taux intéressant", la supérieur par "vous n'aurez jamais aucun problème pour revendre votre habitation".
Il n'y aurait pas de sel à l'histoire si cette dernière mésaventure n'était pas arrivée à un agent immobilier bien introduit sur la place qui se trouve dans cette situation...
Peut-être me l'a-t-on expliqué trop simplement, mais pourquoi dire que les subprimes c'est un produit compliqué ?
C'est un produit intervenant, noté entre les deux. Avec la confiance qu'on peut avoir quand vous vendez quelque chose à quelqu'un et que n intermédiaires plus loin on vous dit "oui oui y'aura pas de problème pour le paiement".
Cet exposé sur la crise passé, venons-en à une question philosophique (c'est en tous cas l'état de la question aujourd'hui pour moi).
Elle n'est pas si philosophique, mais elle interroge.
C'est l'option "Made in (my country)". Option débattue aux US en ce moment, sans objet en France (la main invisible qui branle le marché et fait tout monter c'est comme ça, c'est un fait, y'a plus de politique).
La boussole utilisée est Obama et McCain. Obama semble plus ou moins soutenir ce "buy American", McCain non.
McCain ayant une politique économique "républicaine", lire ultra-libérale, je suis tenté de dire qu'il dit n'importe quoi. Mais regardons-y de plus près.
Stoppons les importations (en l'occurence de fer, mais on s'en fout pour l'instant du détail), donc, nous stoppons les importations.
Les économies des pays alentours en patissent plus qu'un peu. Au lieu de se prendre en pleine figure la baisse de la demande globale, ils se prennent la baisse de la demande de leur exportateur majeur. Un pays est sauvé contre un autre.
Est-ce que ça marche ? Oui. Ce fut la politique économique du IIIème Reich, si je ne m'abuse. Ou, pour faire plus joli, le colbertisme: on va exporter plus qu'on importe.
Bon, ce ne fut pas des périodes particulièrement calmes de l'Histoire.
Maintenant, prenons le cas contraire: by Chinese or European.
La richesse part ailleurs dans tous les cas, comme les boulots. Ne s'enrichissent que les revendeurs locaux. Dans la limite de ce que le local peut s'acheter.
Alors qu'il a toutes les chances que les produits qu'il produisaient, lui permettant d'avoir un salaire, sont créés ailleurs. Ce qui finalement alimentera une baisse de la consommation des produits des partenaires économiques. Et donc suite de crise.
Guerre ou chômage puis guerre ?
Ou autrement, parie-t-on sur un business as usual avec un rebond économique rapide, ou dépression durable ?
Enlevez-moi la politique et la sociologie de l'économie, et je vous donne une réponse.
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