NothingToDeclare

Les étonnements naïfs d'une vie quotidienne

Tuesday, January 13, 2009

To die, to sleep... Or, to gamble ?

Lorsque l'on a pas entièrement tous les jalons posés par la religion et l'Etat (pour le peu de pays où la religion est séparée de l'état, auquel cas, on parlera du capital), on peut facilement, sur un coup de tête, comme ça, se demander mais pourquoi donc on choisit (he oui, nous sommes libres, c'est le postulat de base) de continuer à vivre.
Quel est donc l'intérêt de ce truc ridicule ? (pour rappel, la survie de l'homme a peu d'intérêt pour le cours de l'univers, autant ce premier souhaiterait-il s'en définir comme le centre, autant le deuxième s'en fout éperduement).

Dans ces idées étranges qu'il me vient des fois, qui me paraîtront probablement ridicules au petit matin , me vient celle-ci: la religion et l'état semblent se flatter de maintenir d'eux même un tabou sur le suicide. Ils me semblent peu responsables, dans les deux sens du mots.

Alors qu'envoyer des millions de gens dans ce qui est une boucherie (14-18) est noble, doit être honoré, refuser la mort dans le cas de maladies dégénaratives graves et incurables - et la faciliter dans ce cas est passible de prison.

Alors oui, dans les circonstances guerrière, peu de réflexion. La première pensée est là pour justifier l'acte de tuer son prochain (patrie/foi/soif de sang), la deuxième est d'être "pris au jeu": si l'un de nous deux doit être tué, ça ne sera pas moi (puisque je suis de la patrie/foi/force supérieure, puisque je ne suis pas là pour perdre, mais pour gagner, puisque ma vie vaut plus que celle de mon ennemi, puisque... rajoutez le votre).

Maintenant, en temps de paix et de liberté.
Pourquoi continuer, particulièrement quand les choses vont mal. Et particulièrement lorsque dire que les choses vont mal est un très doux euphémisme.

Je dirais que, comme celui qui joue, tout indique qu'il y a, parmis toutes les possibilités de perdre, une chance de gagner. Et d'une manière très simpliste, comme à la guerre, ou comme avec la religion, c'est moi qui ai raison, c'est moi qui vais gagner.


Le jeu serait-il donc une perversion de notre besoin d'espérer contre un besoin de mort ? Cette manière de savoir que nous sommes mortel, comme lors du jeu où nous savons que nous avons peu de raison de gagner, mais qu'il reste malgré tout une chance pour commencer une vie meilleur ?

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