Plusieurs choses m'ont surpris au sujet de Nicolas Hulot. Outre sa parfaite main-mise sur les médias (s'il a un cabinet de consultants en communication, l'année prochaine, il fera pleinement recette), deux choses m'avaient laissé pantois: son image de représentant de l'écologie et sa popularité.
Représentant de l'écologie déjà. Ses émissions étaient sponsorisées par feu Rhone-Poulenc, grande entreprise de chimie, polluant tout le long du Rhone, entre autres, et son machin pseudo-associatif sponsorisé officiellement par edf et quelques autres, dont l'exemplarité en terme d'environnement laisse plus qu'un goût amer dans la bouche.
Ensuite, le réchauffement climatique, c'est bien gentil, mais l'extraction de l'or en Guyane au stockage des déchets radioactifs, en passant par les insecticides, y'a quand même pas mal d'autres sujet tout aussi importants en matière d'environnement.
Et puis sa popularité: quasiment plus personne ne regarde ses émissions, qui obtiennent une audience assez basse pour être déprogrammées de sa chaine fétiche.
Et là m'est venu l'évident qui explique tout: le temps, ma bonne dame, c'est plus ce que c'était avec tous leurs machins.
La météo reste l'information la plus importante d'un journal télévisé, celle qui fait vendre les meilleurs emplacements pub, un bon battage sur le manque de neige dans les stations de ski, il fait chaud, il fait froid c'est tout déréglé ma bonne dame.
Soyons optimistes, le créneau est déjà pris, le prochain président ne sera pas élu sur des bases aussi pitoyables.
