Ce soir, j'ai mangé deux tomates

Ce soir, j'ai mangé deux tomates.

Elles étaient assez grosses, plutôt allongées, un peu vertes sur le haut, la variété disait coeur de boeuf. En y repensant, oui, hum, ça ressemble effectivement à un coeur, version non symbolisée, c'est assez la description que je viens d'essayer d'en faire. Trouvées sur le marché bio.

J'ai pris un plaisir incroyable à les manger: des vrais fruits, légèrement sucré, mélange de chair et de jus, une subtilité de saveurs incroyable, saveur hétérogène, qui évolue d'un bout à l'autre du fruit, et à chaque bouchée. Et c'est en fin de saison.

Le prix, bien sur, est lui aussi très élevé à 5 euros du kilogramme.

Tout ça me donne envie de pester contre tout ces gens vendant des tomates fades à des prix souvent proches, sur les gens qui, comme moi souvent, achètent ces tomates pas bonnes.
Ca me rassure aussi de me dire qu'"heureusement" tout n'est pas aussi bon, je serais obèse depuis longtemps.

Et surtout, tout ces producteurs qui se plaignent que les gens ne consomment pas tellement de fruits et légumes, en invoquant le ciel (été froid), les grossistes (leur marge est de deux, quel scandale) et finalement comme tout agriculteur l'étât pour qu'il verse de l'argent dans des causes perdues.

Sans marketing, comment peut-on être assez stupide pour s'étonner de ne pas réussir vendre de la merde en quantité ?